C’est le cas de Marc Dupré, un jardinier amateur qui a transformé son petit jardin en une véritable pépinière d’oignons, en ne jetant jamais les queues de ces bulbes et en les replantant systématiquement.
Une passion écologique et économique #
L’origine d’une pratique durable
Marc, 52 ans, a commencé à replanter les queues d’oignons il y a environ dix ans, lorsqu’il a lu un article sur la permaculture. Intrigué par l’idée de moins gaspiller et de produire plus, il décide d’expérimenter cette technique dans son jardin de banlieue.
« Pourquoi jeter quelque chose qui peut encore donner vie ? Cela ne nécessite que peu d’effort pour un bénéfice multiple », explique Marc.
La technique de Marc
Le processus est simple mais demande de la patience et de la régularité. Marc coupe les queues d’oignons à environ 3 cm du bulbe, les laisse sécher pendant quelques jours, puis les replante dans un sol riche et bien drainé. « L’astuce est de les planter peu profondément et de les arroser régulièrement, surtout au début », précise-t-il.
Les avantages d’une telle pratique #
Outre l’aspect écologique évident, cette méthode présente plusieurs avantages économiques et pratiques pour les jardiniers amateurs. Non seulement elle permet de réduire les déchets, mais elle offre aussi une source quasi inépuisable d’oignons, réduisant ainsi le besoin d’acheter ces légumes au supermarché.
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- Diminution des déchets organiques
- Économies sur l’achat de nouveaux oignons
- Production continue tout au long de l’année
Impact sur la biodiversité du jardin
Marc a observé une augmentation de la biodiversité dans son jardin depuis qu’il a commencé à replanter les queues d’oignons. « Les abeilles et autres pollinisateurs sont plus nombreux chaque année, attirés par les fleurs d’oignon », note-t-il.
Challenges et conseils pour les novices #
Les défis de la pratique
La principale difficulté, selon Marc, réside dans la gestion des maladies et des parasites, qui peuvent être plus fréquents avec une culture dense d’oignons. Il recommande de surveiller régulièrement les plantations et d’utiliser des méthodes de lutte biologique pour les protéger.
« Il faut être attentif et agir rapidement en cas de problème. Mais en général, les oignons sont assez résistants », assure Marc.
Conseils pour démarrer
Pour ceux qui voudraient se lancer dans cette aventure, Marc suggère de commencer petit, avec quelques queues d’oignons, et de noter ce qui fonctionne le mieux. « Chaque jardin est unique, donc ce qui fonctionne pour moi ne fonctionnera pas forcément pour vous. L’expérimentation est la clé », conseille-t-il.
Élargissement du sujet #
Cette pratique pourrait s’étendre à d’autres types de légumes tels que l’ail ou les échalotes, qui peuvent également être replantés de manière similaire. En explorant ces options, les jardiniers peuvent diversifier leurs cultures et augmenter encore leur autosuffisance.
La pratique de Marc illustre un mouvement plus large vers des méthodes de jardinage plus durables et conscientes de l’environnement. En adoptant de telles techniques, non seulement les jardiniers peuvent réduire leur impact écologique, mais aussi enrichir leur quotidien de manière significative et gratifiante.
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Wow, quelle idée géniale! 🌱 J’aurais jamais pensé à replanter les queues d’oignons. Merci pour l’astuce!
C’est vraiment écologique comme pratique, mais est-ce que ça ne prend pas trop de temps pour que les oignons repoussent?
Article intéressant, mais je doute un peu sur la viabilité de cette méthode à grande échelle. Quelqu’un a-t-il essayé sur de plus grandes surfaces?
Je suis sceptique… ça me semble un peu trop beau pour être vrai. Les oignons replantés sont-ils aussi bons que les originaux?
Un grand bravo à Marc pour son initiative! Cela montre qu’avec un petit geste, on peut faire une grande différence. 👏
Super pratique! Je vais essayer ça ce weekend. Qui sait, peut-être que je deviendrai aussi bon jardinier que Marc! 😄
Je fais déjà ça avec mes légumes, mais jamais pensé aux oignons. Bonne idée!
Marc est un exemple à suivre! Reutiliser les queues d’oignons, c’est à la fois économique et éco-responsable. J’espère que plus de personnes seront inspirées par son histoire.
Et les maladies? Ce type de culture ne risque-t-il pas d’attirer plus de parasites ou de maladies? Quelles précautions prendre?
Article sympa, mais un peu plus d’info sur le temps de croissance des oignons aurait été utile.
Est-ce que cette technique fonctionne aussi avec d’autres types de bulbes, comme l’ail ou les échalotes mentionnés à la fin de l’article?
Je me demande si le climat a un impact sur la réussite de cette méthode. Des infos à ce sujet?
Je suis impressioné par l’augmentation de la biodiversité dans le jardin de Marc. Cela prouve que de petites actions peuvent avoir de grands impacts environnementaux. 🐝